lundi 23 juin 2014

PRESENTATION

 Bonjour.

Je m'efforce de vendre des livres par Internet. Certes, c'est dans l'espoir de compléter mes revenus. Mais parce que j'ai, toujours ou presque, aimé la lecture et les livres, j'espère faire connaître une petite partie de la littérature à un plus large public.

Beaucoup d'entre vous ont probablement une bibliothèque, quelle que soit sa taille. L'ennui est qu'il arrive un moment où l'on n'a plus de place pour ranger les livres. D'autre part, il existe des livres plus ou moins anciens que l'on a de plus en plus de mal à trouver. 

Internet résout ces problèmes. Pour l'instant, je ne présente que des livres au format "mobipocket", utilisé, notamment, par les liseuses "AMAZON KINDLE". Plus tard, je pense également employer le format PDF. 

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Venons-en au livre qui nous intéresse aujourd'hui :

"L'ALSACE PARLE".

Cet ouvrage vous exposera l'histoire, et les difficultés, de l'Alsace et des Alsaciens entre 1918 et 1940, avec quelques passages consacrés à des périodes plus anciennes. 

Le site Internet d'Amazon Deutschland, ou sa version étasunienne, vous permettront de feuilleter le livre et, probablement, d'en voir le sommaire. Ci-dessous, je vous en présente un extrait.


"Chapitre 6 ― L’ALSACE EN 1789.





LETTRE D`UN PROFESSEUR DE FACULTÉ : 

Dans les controverses que vous soutenez avec des journalistes parisiens à propos de l`Alsace, je remarque qu’ils ne sont pas très au courant du passé de notre petit pays : il est probable qu’ils connaissent mieux le passé de la province dont ils sont originaires... Cette ignorance du passé de l'Alsace serait excusable, si, avec une facilité à généraliser qui ne témoigne pas toujours d`une bonne méthode critique, vos confrères ne s`avisaient de vouloir appliquer à l’Alsace des raisonnements tout juste bons pour le Limousin ou l'Angoumois.


Je vous engage, pour les renseigner mieux, à leur citer les mandats et les pouvoirs donnés par les Provinces à leurs députés aux Etats Généraux de 1789 : on y trouve l`état d`esprit exact des Alsaciens à la veille de la Révolution. Et cela est très instructif.


Tout d'abord, le Clergé du Bailliage de Colmar, démocratique et déliant, insiste sur la périodicité régulière des États : « Les cours rappelleront, à l’époque déterminée, la convocation périodique des états, si la loi qui l`aura fixée est méconnue.»


Le Clergé du Bailliage de Sélestat va peut-être plus loin dans son démocratisme légalitaire : « Les lois faites sur la proposition, ou avec le consentement, des États, seront envoyées aux cours, pour être par elles enregistrées, avec la clause : du consentement de nos seigneurs les états généraux du royaume. Les lois rendues pendant l'intervalle des sessions seront envoyées à la vérification des cours, qui continueront de jouir, en ce cas, du droit d'adresser leurs remontrances au Roi et aux prochains états. En tout temps les cours veilleront à ce qu’il ne soit porté aucune atteinte à la constitution. ››


Le clergé des Bailliages de Colmar et Sélestat insiste encore sur la sûreté individuelle et la liberté du citoyen : « Le pouvoir des commandants sera borné à s’assurer des vagabonds et des gens sans aveu, mais le citoyen domicilié sera sous la sauvegarde des lois et ne sera tenu de répondre de ses actions qu’à son juge naturel ; dès lors, si ayant été impliqué dans quelque rixe, ou ayant excité du trouble dans la province, il sera dans les vingt-quatre heures renvoyé à son juge, pour être par lui statué, ainsi qu’il appartiendra.


« Les propriétés des citoyens étant garanties contre les atteintes du despotisme ministériel par la nécessité du consentement libre des États à toute espèce d`usurpations, il ne sera pas moins important de veiller à assurer leur liberté, qui est trop facilement compromise par des exécutions militaires. ››

Notez bien, je vous prie, que dès 1789 les représentants du clergé alsacien prennent la défense des libertés du peuple alsacien contre les abus du pouvoir central ou de ses représentants. Vous avez là une tradition, qui s'est renforcée sous la domination allemande et les sottises récentes...


En même temps, ces délégués du clergé de Colmar et Sélestat, avec un rude esprit démocratique, prennent la défense des petits contre les seigneurs locaux : « Il sera avisé au moyen de rendre les juges moins dépendants du caprice des seigneurs ; il ne sera plus possible à ceux-ci de prendre, sous la dénomination de simple agrément, des sommes plus considérables que ne pourrait être la plus forte finance. Qu’un juge soit certain de conserver sa place, tant qu’il n`aura contrevenu ni à l’honneur ni à ce qu’il doit à son seigneur ; qu’en un mot il soit mis en situation de n`être pas forcé à se trouver chaque jour dans l’odieuse alternative de choisir entre son devoir et le désir de conserver sa place par une bonne conduite. ››"


 Pour voir éventuellement le sommaire et un autre extrait, veuillez utiliser ce lien chez :

Pour télécharger le livre, veuillez cliquer sur ce lien :



Avec mes remerciements pour votre intérêt

Didier A J SCHAEFER
TIEFFENBACH